mercredi 6 août 2008

Démontage (première journée)

Dès huit heures du matin, sous un ciel bleu traversé de gros nuages placides, le travail a commencé avec le démontage des tribunes. Quelques aperçus sur cette longue journée où beaucoup (qui ne sont pas toujours représentés sur ces clichés) ont apporté leur salutaire contribution.

Ici, Jean-Claude à la manoeuvre.

Trois camions chargés remontent les tribunes à l'Odase, à Châteauroux.


Descente des projecteurs à la guinde.

Démontage des tours empruntées à Néons (ici Gary le funambule, Sébastien, Hervé et Stéphane)


Une subtile chorégraphie des corps dans l'espace (ici l'erreur n'est pas permise).


Démontage de la tour de régie (Bol à la direction des opérations)

Mich et Bilel, toujours là.


Les plateaux de jeu (80 kg chacun), à ramener à l'ancien local des pompiers.

Voilà, c'est fait. Merci aux employés municipaux, qui ont une nouvelle fois apporté une aide considérable.

Démontage et rangement de la ramée de Puydauzon (merci à Francis D. pour son tracteur et sa remorque)

Pendant ce temps, on s'amuse bien dans le lavoir...

Lavoir qui demain disparaîtra... Ce sera le jour des voyages à Châteauroux et à Néons, des gros câbles à rouler, de la grande ramée municipale à démonter, et mille autres petites bricoles à ranger, nettoyer... Je n'y serai pas, deux petits chiards m'attendent à la maison, qui n'ont pas beaucoup vu leur papa durant ce long mois de juillet (et merci infiniment à Stéphanie, leur maman qui s'en est occupée presque toute seule).
Vous, les derniers courageux et courageuses, Bertrand, Francis, les deux Sébastien, Yann, Hervé et celles et ceux qui restent à leur côté, je suis avec vous de tout coeur.



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3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'ai revu rabbit, dans un chemin creux, assis sur une pierre il dessinait avec sa canne sur le sol des motifs de chateau, de foule, de bois, les yeux pensifs, il était loin. Rabbit à fermer un oeil et du coup les deux. Il aurait pu être quelqu'un d'autre rabbit, un vrai personnage appartenant à une vraie histoire, mais il est mort un 4 août 2008 et c'est son âme que j'ai croisé et celle là je l'emporte avec moi pour toujours. va en paix mon vieux et dis à celui qui t'as fait naître que je l'aime beaucoup...

Patrick Bléron a dit…

Encore un message de ce tonneau et je vais verser des larmes, moi. Mais je sais bien qu'il n'est pas mort, Rabbit, ça ne meurt pas ces machins-là, ça continue d'errer dans les landes du Devon, de poser des collets sur les pistes des songes, de boire trop de mauvaise guche dans les soirées allumées. L'oublierai jamais, moi, l'animal, qui m'a fait rire chaque soir au-delà de ce que j'espérais...

Anonyme a dit…

Personne ne pourra oublier Rabbit, tous ceux qui l'ont déjà croisés le recroiseront après une bonne guche. Rabbit sacré animal...