Ils m'avaient auparavant invités à partager leur repas, près de la petite maison du Manteau, et ce fut un bon moment d'échange. Dans le stress montant d'une entreprise comme celle-ci, il est nécessaire de s'accorder des temps de discussion, pour faire le bilan, évoquer les problèmes, esquisser ensemble des solutions. Parler, pour éviter les incompréhensions qui peuvent très vite apparaître, dès que l'on est dans la précipitation et l'urgence.

Parlons maintenant des metteuses en costumes : Carole et Suzanne, arrivées mercredi de Vesoul, et qui se sont installées précisément dans la petite maison (entre les deux équipes qui ne se connaissaient absolument pas avant ce jour, il y eut un moment, comment dire, de regard, où l'on s'est un peu toisés, genre Boucle d'Or entrant chez les trois ours -mais, connaissant maintenant un peu les uns et les autres, je suis certain que la rencontre va se produire).
Elles ont ramené dans leurs valises les costumes des principaux protagonistes dont il reste plus qu'à faire les retouches. Dès que possible, nous répéterons avec. Pour les villageois, gardes, ribaudes, routiers et orphelins, la plus grande partie de leur habillement sera directement prélevée sur les ressources du Manteau. Prévoir donc des séances d'essayage au local. La liste définitive des comédiens a été établie (ce qui ne m'a pas empêché, cas de force majeure, de changer une lavandière et une fille saltimbanque le soir même). Les lavandières, en tout cas, sont ressortis enchantées de leurs premiers contacts avec leurs tenues.

Ce matin, pluie violente sur Châteauroux. Sans doute est-ce la même chose à Cluis. Le faux bourbier creusé pour la charrette du frère Tuck pourrait bien devenir vrai.
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