jeudi 12 juin 2008

Ivanhoé

Comme d'habitude, je suis en charge d'une partie du programme, celui que l'on propose aux spectateurs qui franchissent le portail de la forteresse. Traditionnellement, en page 3, un grand portrait d'auteur voisine avec une citation. Pour Eté 1915, ce fut Alain-Fournier, dont un passage du Grand Meaulnes était repris dans la pièce. J'hésite encore pour cette année. J'ai pensé à Dumas, dont Le Prince des Voleurs (1872) et Robin Hood le proscrit (1873) développent la légende de Robin des Bois. Mais ces " deux livres, révèle Nicole Vougny, sont en fait une traduction du roman du Britannique Pierce Egan Robin Hood and Little John, or the merry men of Sherwood forest. Selon les différents bibliographes de Dumas, ce dernier s’est contenté de signer une traduction réalisée par sa collaboratrice – et maîtresse – Marie de Fernand, qui signait sous le nom de Victor Perceval. C’est elle, notamment, qui avait effectué la traduction d’Ivanhoé parue sous le nom de Dumas en 1862."
Dumas abandonné, je pense à Walter Scott, auteur précisément d'Ivanhoé, qui a fait connaître en France le personnage de Robin Hood (où il intervient comme personnage secondaire). On peut en lire le texte intégral dans Wikisource (où la traduction, soit dit en passant, est toujours attribuée à Dumas). Ivanhoé, représenté au château en 1966, dans le cadre du Festival du Livre Vivant, spectacle qui dépassait de très loin nos moyens actuels et qui est resté imprimé très profondément dans la mémoire cluisienne. Son histoire reste encore à écrire.

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