lundi 14 juillet 2008

Dernière avant relâche

Dernière journée avant la relâche du 14 juillet. Le 15 sera consacré aux lavandières, puis les filages commenceront, et la présence de tous sera nécessaire, impérative. Heureusement dirais-je, car encore aujourd'hui il fut pratiquement impossible de répéter une scène au complet. Il faut perpétuellement jongler avec des remplaçants, qui lisent le texte, parfois le découvrent pour la première fois et ne peuvent donc imprimer, c'est bien normal, la dynamique propre à la scène.
La satisfaction c'est d'avoir pu travailler avec les deux jeunes frères Locksley, Guy et Robin (Colin et Adrien), décomposer chaque mouvement, chercher les gestes, les attitudes qui vont exprimer la tension qui règne entre eux deux.


Premiers essais de costumes aussi sur le site, premières photos pour la presse, toujours un peu artificielles. Je suis rentré dans mon costume d'Edouard de Locksley, m'y suis senti à l'aise, mais en revenant à la maison, regardant les photos, j'ai trouvé qu'il me manquait quelque chose, une sauvagerie, une âpreté qui signerait véritablement le seigneur brigand.
Yvan, notre photographe, est revenu et comme l'autre soir a ramené la pluie... On l'a maudit trois fois, puis le ciel s'est dégagé, et nous avons pu achever les scènes du shérif.
Lady Kate/Magaly a étrenné également son costume, et s'apprête à sacrifier ses tresses.
Robin se taille un arc dans une forte branche, et Guy une dague.
Un petit tour au traditionnel concert du 13 juillet chez Saxo, et retour au bercail.
C'est très décousu ce soir : cela doit refléter l'état de votre serviteur.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Alors là, j'ai une objection du genre "scandalisée" lorsque je lis que ce pauvre photographe, tout plein de bonnes intentions qu'il est, est un messager de la pluie ! Et je le dis avant que le désastre s'abatte sur cet innocent. En effet : que se passerait-il si les milliers de vacanciers frustrés du temps de juillet apprenait l'existence même fantaisiste du "Grand responsable" ?... Pauvre garçon... je le plains... je compatis... sans doute parce que c'est moi...