vendredi 11 juillet 2008

Petit-Jean a du Punch

Le fragment de spectacle de marionnettes qui est inclus dans la représentation a réclamé la fabrication d'un castelet. Castelet facilement amovible, car je ne tenais pas à ce qu'il soit en permanence sur l'aire de jeu. Bertrand et Francis se sont chargés de la réalisation.

Il s'est vite avéré que le cadre de jeu était trop exigu pour les marionnettes fabriquées par Hervé (grosses têtes pour être bien visibles du public installé sur les gradins). Pour parfaire la décoration, j'ai effectué quelques recherches sur le net pour éclairer notre lanterne, en axant essentiellement sur Punch, la marionnette la plus populaire en terre d'Albion. Anachronisme revendiqué, car Punch n'existait sans doute pas à l'époque des chevaliers. La plupart des spécialistes le faisant descendre de Polichinelle ou directement du Pulcinella italien de la commedia dell'arte, donc du XVIe ou XVIIe siècle. En tout cas, constate Anne Cara, ils semblent tous "s'accorder sur le fait que Punch devient peu à peu le favori du peuple, portant le costume rouge et jaune du clown anglais, ainsi que le bâton du fou du roi."Bâton dont il use volontiers, tapant sur tout ce qui bouge, y compris sur sa femme Judy, qui "reçoit raclée sur raclée."
Dans la pièce, Punch est figuré par le Petit-Jean, grand cogneur de gardes de Gisbourne. Le bout de spectacle reprend parodiquement la bagarre d'auberge de la scène 7.

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