samedi 5 juillet 2008

Soucis

Soudain ils s'amoncellent, comme des nuées noires gravissant l'horizon. Il en est toujours ainsi, mais on ne s'y fait guère. Tout d'abord c'est l'absence d'électricité au château : la ligne demandée au mois de juin, promise au 1er juillet, n'est toujours pas en fonctionnement. On se casse le nez sur des répondeurs, des renvois automatiques ; impossible bien sûr de joindre un responsable, bref on se heurte à la bureaucratie dans toute sa grandeur. Ensuite ce sont les acteurs : un qui ne vient pas alors que sa présence était impérative, une qui n'a pas donné de nouvelles et qu'on ne sait comment joindre, une autre dont un malheur familial survenu récemment compromet la participation, et divers absences ici et là qui transforment chaque répétition en un casse-tête permanent pour savoir qui joue à la place de qui. Le metteur en scène professionnel ne connaît pas ces avanies : il dispose de sa troupe dûment recrutée, et le contrat est clair. Il l'est beaucoup moins avec des amateurs dont ce n'est que le loisir : il faut composer avec le travail, les obligations familiales, la plus ou moins grande capacité de concentration. Il faut allier souplesse et rigueur, et ce n'est pas toujours simple.

Malgré tout, hier soir, après un petit échauffement avec les trente-deux personnes qui étaient présentes, le préambule et les scènes 13 et 14 (le spectacle de marionnettes) ont été défrichés. Chacun y a mis du sien, et c'est ainsi que nous viendrons à bout de tous les tracas qui ne cesseront guère de nous accabler.

Le parc à cochons

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